ARISTOTLE'S DESCRIPTION OF GOD'S ACTIVITY as νόησις νοήσεως, a "thinking of thinking," in chapters 7 and 9 of Metaphysics 12 raises some of the most significant and challenging questions in philosophy. These and other related chapters surely deserve Whitehead's praise in his own chapter on God in Science and the Modern World, where he accords to Aristotle "the position of the greatest metaphysician," adding, concerning Aristotle's God, "in his consideration of this metaphysical question [Aristotle] was entirely dispassionate; and he is (...) the last European metaphysician of first-rate importance for whom this claim can be made.... It may be doubted whether any properly general metaphysics can ever, without the illicit introduction of other considerations, get much farther than Aristotle.". (shrink)

Résumé On tente ici de montrer à quel point la question de Dieu s’avère plus clairement que jamais la question par excellence, et de résumer les pistes de réflexion que suggèrent à cet égard les apports les plus remarquables du savoir et des arts aujourd’hui, mais aussi de l’expérience humaine et de la pensée philosophique, tout en marquant leurs liens avec la pensée classique sur ce sujet urgent entre tous.We try here to show how and why it is that the (...) question of God should have become more clearly than ever the question among questions, and to bring out the most remarkable contributions, in that regard, of contemporary science and the arts, as well as of common human experience and philosophical thought, while underscoring their links with classical thought on this most urgent of matters. (shrink)

Human dignity is the supreme criterion for protecting research participants, and likewise for numerous ethical matters of ultimate importance. But what is meant by “human dignity”? Isn’t this some vague criterion, some sort of lip service of questionable relevance and application? We shall see that it is nothing of the sort, that to the contrary, it is a very definite and very accessible criterion. However, how is this criterion applied in protecting research participants? These are the matters that we will (...) examine now. My presentation is divided into four parts. 1/Recognizing Human Dignity; 2/Practical Definition of Human Dignity; 3/The Human Being in a Weakened State; 4/ Conclusion. (shrink)

Jacques Maritain's concern for the intellect and everything it implies is evident everywhere in his work from the very outset It would be presumptuous and in any case impossible to sketch in one short talk even an outline of such a fundamental theme of his thought or indeed of philosophy. Still, it has become probably more vital today than ever before to awake to what intellect means. This brief paper attempts merely to indicate a few questions worth pursuing anew in (...) the spirit both of Maritain and the chief sources of his thought on the matter. The questions include the following. Why invariably link together human dignity and intellect, as our tradition, no less theological than philosophical, undoubtedly seems to? Objections to this are, prima facie, rather obvious: an excessive cult of rationality; an implicit neglect of other, far more important, values; apparent scorn for the ignorant or the uninstructed; most plainly, forgetting love and the human heart. We face again the question: whence the dignity of intellect? What light can we expect the neurosciences and similar disciplies to shed on the nature of the mind? Are reason and intellect quite the same thing? What is intellectualknow ledge; its relation to existence and the existent; its relation to beauty and to the transcendentals; and its role in creativity? In a word, how is one to interpret Augustine's Intellectum vero valdeama? Or to face the greatest interpretive challenge of all, the famous saying of StJohn of the Cross: "One thought alone of man is worth more than the entire world; hence God alone is worthy of it"? (shrink)

Thomas De Koninck | : Loin de s’opposer, la dignité de la personne et la primauté du bien commun s’impliquent au contraire l’une l’autre réciproquement. C’est ce qu’on tente principalement de montrer dans le présent article. | : Far from being opposed one to the other, the dignity of the person and the primacy of the common good do in fact imply one another reciprocally. This is chiefly what the present article attempts to bring out.

Book Review of Paul Ricœur, Être, essence et substance chez Platon et Aristote. Cours professé à l’université de Strasbourg en 1953-1954. Texte vérifié et annoté par Jean-Louis Schlegel , (Paris: Éditions du Seuil, 2011), 348 pp.

Les ravages de la pauvreté et de la violence dans le monde actuel sont les effets patents d'une crise éthique et culturelle profonde affectant tout spécialement les jeunes générations. Séparer l'éthique de la culture donne les résultats accablants du siècle dernier, Auschwitz en tête. Il y a en réalité une crise, à laquelle seule peut remédier l'éducation. " Éducation est un mot récent, autrefois on disait nourriture ". C'est en effet l'éducation qui donne à vivre une vie proprement humaine. Ce (...) qui doit être mis au centre des sociétés, c'est le sens de l'humain et de la dignité humaine. C'est faire violence à la réalité de l'homme que de la réduire à quelques dimensions abstraites se prêtant à des recettes magiques, comme dans ces prétendues réformes de l'éducation qui vont se succédant rapidement, avec un égal insuccès, dans nos sociétés. Car l'on a chaque fois affaire à des totalités vivantes complexes, en perpétuel devenir, chez qui tout est intimement lié et interdépendant. La tâche est immense, redoutable, et les éléments de réflexion offerts dans ce livre paraîtront bien modestes en regard. Mais nul ne saurait s'y dérober, tant elle est vitale. (shrink)

Le premier défi de la démocratie est de donner le «goût de l'avenir» (Alexis de Tocqueville), de générer l'enthousiasme qui poussera les jeunes d'esprit à progresser d'eux-mêmes vers de nouvelles quêtes de sens et de savoir, à renouveler peut-être surtout, dans le contexte des nouvelles connaissances et d'une prise de conscience accrue des richesses des différentes cultures, les questions que l'on appelle «ultimes et les plus hautes», pour citer Husserl, celles que la science exclut par principe et qui sont pourtant (...) «les questions les plus brûlantes», portant «sur le sens ou sur l'absence de sens de toute cette existence humaine». Le simple mot «question»évoque d'emblée le vieux français «queste», c'est-à-dire la «quête», du latin «quaerere», «rechercher», «aimer»; il traduit le désir de voir et de savoir, impliquant du coup les deux dimensions à la fois les plus essentielles et les plus grandes de notre être proprement humain, la capacité d'aimer et celle de penser. Une éducation qui exclurait, comme tranchées d'avance, ces questions ultimes, ne serait nullement à la hauteur de l'humain. Les essais composant ce livre explorent six d'entre elles, à savoir la dignité humaine, l'intelligence, la liberté, le bonheur, la mort et la beauté. (shrink)

Les notions de «mort» et de «mourir», parfois utilisées sans distinctions dans la littérature, font référence à deux dimensions fort différentes pour la personne en fin de vie, de même que pour toutes les personnes appelées à en prendre soin . Alors que la personne malade voit venir la mort, elle doit vivre son mourir. La mort succède ainsi au mourir, dans le temps. Par ailleurs, une réflexion d’ordre philosophique permet de préciser que la mort s’avère une ordonnance de la (...) nature, elle est privation de la vie et un mystère. Et en tant que mystère, elle prendra forme selon les différentes croyances attribuées à l’immortalité de l’âme. Quant au mourir, il est l’épreuve par excellence d’une situation-limite. De plus, en dépit du caractère unique et individuel de cette expérience nouvelle pour tous, il assume différents visages. Si l’espoir de «connaître une belle mort» se conçoit aisément, le mourir n’en demeure pas moins le moment le plus tragique de l’existence humaine. (shrink)

The Writings of Charles De Koninck, Volume 1, introduces a projected three-volume series that presents the first English edition of the collected works of the Catholic Thomist philosopher Charles De Koninck. Ralph McInerny is the project editor and has prepared the excellent translations. The first volume contains writings ranging from De Koninck's 1934 dissertation at the University of Louvain on the philosophy of Sir Arthur Eddington, to two remarkable early essays on indeterminism and the unpublished book "The (...) Cosmos." The short essay "Are the Experimental Sciences Distinct from the Philosophy of Nature?" is also included and demonstrates for the first time De Koninck's distinctive view on the relation between philosophy of nature and the experimental sciences. A comprehensive introductory essay by Leslie Armour outlines the structure and themes of De Koninck's philosophy. The volume begins with a biographical essay by De Koninck's son, Thomas. "Charles De Koninck, perhaps because of his untimely death, is not as well known to English-speaking readers as Etienne Gilson and Jacques Maritain, but his work belongs to that same world-class scholarship as his notable contemporaries. It is almost an understatement to say that his contribution to the philosophy of science remains timely. Readers are fortunate that his former student, Ralph McInerny, has seen fit to collect and to translate, where necessary, some of De Koninck's most important work for this volume." --Jude P. Dougherty, The Catholic University of America "Ralph McInerny is doing us the incalculable good of making available to a general public the writings of Charles De Koninck. This volume, the first of many to come, begins a chronological presentation of the books, articles, essays, and addresses of one of the strongest and most penetrating thinkers of the last century, who was at once an extraordinary philosopher and theologian, with the profound and simple faith of the proverbial peasant. May we continue now to learn from the great De Koninck, and include in our prayers the intentions of his gracious disciple, who is so felicitously discharging the office of piety to a revered and unforgettable master." --Ronald P. Mc Arthur, President Emeritus, Thomas Aquinas College. (shrink)